mercredi 14 mai 2014

De la bonne utilisation d’un consultant en organisation, qualité ou management

Pourquoi recourir à un consultant ? Comment peut-il être utile ? Comment le choisir ? Quel coût ? Comment le maîtriser ?

Premier usage, déjà fréquent : les mises en conformité par rapport aux réglementations diverses et variées (qualité, environnement, sécurité, certifications...). Le consultant apporte une compétence et une expérience qui permettent d’aller plus vite et plus sûrement.

On peut citer aussi les renforts et aides provisoires, par exemple pour remplacer un responsable qualité, mener un HACCP, du coaching, des formations, un  lean...

Mais un autre usage encore trop méconnu est l’amélioration simple du fonctionnement : de l’extérieur, il est bien plus facile de résoudre les pertes de temps et d’efficacité, confits, lourdeurs administratives inutiles, dysfonctionnements variés,... qui polluent fortement nos entreprises. Les acteurs du dysfonctionnement acceptent plus facilement des remarques de la part de quelqu’un qui est neutre et non mêlé à l’historique. 

L’expérience et la compétence du consultant permettent de trouver des solutions performantes, avec pour résultat final un fonctionnement plus apaisé et des clients plus fidèles.  Cela permet aussi au management de prendre du recul et de se maintenir au-dessus de la mêlée..

Pour cela il faut toutefois bien le choisir. Comment faire ?

D’abord l’écouter, prendre connaissance de son expérience, des solutions qu’il envisage, de sa méthode..

Ensuite consulter un ou deux clients passés. C’est la meilleure façon d’avoir une bonne idée de sa façon d’opérer (ne pas dramatiser toutefois les critiques car seul celui qui ne fait rien ne risque pas de critique).

Enfin le présenter au comité de direction et éventuellement au personnel afin de s’assurer qu’il « passe bien » et créera une bonne coopération.

Notons que ce n’est pas le coût qui doit être déterminant, même s’il compte évidemment.  L’essentiel est le gain qui sera retiré de son intervention et qui sera lié à son efficacité, elle-même liée à sa compétence et à son expérience.

Comment le maîtriser ?

Il y aura bien entendu le contrat, mais l’essentiel est de rester en contact quasi continu avec le Consultant. On aura bien sûr également les retours du terrain, positifs ou négatifs. Les oppositions ne sont pas forcément graves car tout changement en crée. Mais il faut savoir ce que veut faire le consultant et pouvoir influer immédiatement si cela est inadéquat.

De toute façon, l'entreprise a l’arme fatale, le financement de la prestation qui peut s’arrêter instantanément.

Un conseil : choisir un consultant qui fait un bon diagnostic initial complet. Se méfier de celui qui part bille en tête, sans avoir tous les éléments de jugement : rentabilité et aspects financiers, état d’esprit du personnel, historique, nature, exigences et appréciations de la clientèle, stratégie de la direction, actionnariat... Tout est bien sûr lié dans une entreprise.
 
Dans ces conditions, le recours à un consultant peut être une bonne méthode pour sortir du train-train et de ses ennuis quotidiens.

Un peu d’air extérieur fait souvent bien du bien...

Christian DOUCET