Deux questions posées par une étudiante en communication, avec les réponses en regard :
Je suis élève en communication et dois pour un exposé d'anthropologie ,parler d'un sujet traitant sur les entreprises.
J'ai décidé de parler pour cet exposé du bien -être au sein des entreprise après avoir lu votre livre "Réhumaniser l'entreprise",de ce qui permet aux employés de vivre mieux et d'être ainsi plus performants (exemple des sociétés japonaises où le bien-être des salariés est primordial).
Je vous demande juste si possible de me donner votre avis sur le sujet en répondant aux questions suivantes de façon brève :
Quelle est selon vous l'importance d'un employé bien dans sa peau ,au sein d'une entreprise?
Réponse :
D’abord une remarque : il ne s’agit pas d’être bien dans sa peau dans l’absolu mais de l’être vis-à-vis de son travail. A partir de là, se déduisent en cascade une bonne qualité de ce qui est fait, donc une atmosphère de confiance et de travail en équipe avec les partenaires et collaborateurs, une satisfaction des clients et donc une bonne réussite sur le marché.
Cela suppose toutefois que l’ensemble du personnel s’implique de cette manière, sinon un bon employé isolé ne peut pas grand chose. C’est donc un phénomène de groupe qu’il faut créer, et cela repose en premier lieu sur le management.
Inversement, je pense que les entreprises qui ne savent pas susciter le soutien de leur personnel ne sont pas pérennes, sauf si elles bénéficient de situations exceptionnelles, notamment de quasi-monopoles vis-à-vis de leurs gros clients. Et c’est aujourd'hui souvent le cas des entreprises grosses et moyennes, ce qui explique qu’elles puissent faire n’importe quoi...
- L'environnement (le cadre,lieu) peut-il influencer les salariés dans leur productivité ?
Réponse :
Ce n’est pas évident. Bien sûr, il ne faut pas que ce soit un taudis, mais un grand confort n’est pas forcément porteur dans ce domaine. On peut citer le cas de cette entreprise dans laquelle il y avait initialement une cantine propre où les personnels se retrouvaient ensemble. Puis cela a été supprimé et remplacé par un centre beaucoup plus grand (et moderne...) mais où les personnels ne pouvaient plus se retrouver, les réservations de tables étant interdites. Cela a cassé complétement l’ambiance de travail.
Toujours le poisson rouge, base de la démarche fonctionnelle...
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