Pourquoi recourir à un consultant ? Comment peut-il
être utile ? Comment le choisir ? Quel coût ? Comment le
maîtriser ?
Premier usage, déjà fréquent : les mises en conformité
par rapport aux réglementations diverses et variées (qualité, environnement,
sécurité, certifications...). Le consultant apporte une compétence et une
expérience qui permettent d’aller plus vite et plus sûrement.
On peut citer aussi les renforts et aides provisoires, par exemple
pour remplacer un responsable qualité, mener un HACCP, du coaching, des
formations, un lean...
Mais un autre usage encore trop méconnu est l’amélioration simple
du fonctionnement : de l’extérieur, il est bien plus facile de résoudre les
pertes de temps et d’efficacité, confits, lourdeurs administratives inutiles,
dysfonctionnements variés,... qui polluent fortement nos entreprises. Les
acteurs du dysfonctionnement acceptent plus facilement des remarques de la part
de quelqu’un qui est neutre et non mêlé à l’historique.
L’expérience et la
compétence du consultant permettent de trouver des solutions performantes, avec
pour résultat final un fonctionnement plus apaisé et des clients plus
fidèles. Cela permet aussi au management
de prendre du recul et de se maintenir au-dessus de la mêlée..
Pour cela il faut toutefois bien le choisir. Comment
faire ?
D’abord l’écouter, prendre connaissance de son expérience,
des solutions qu’il envisage, de sa méthode..
Ensuite consulter un ou deux clients passés. C’est la
meilleure façon d’avoir une bonne idée de sa façon d’opérer (ne pas dramatiser
toutefois les critiques car seul celui qui ne fait rien ne risque pas de
critique).
Enfin le présenter au comité de direction et éventuellement au
personnel afin de s’assurer qu’il « passe bien » et créera une bonne
coopération.
Notons que ce n’est pas le coût qui doit être déterminant,
même s’il compte évidemment. L’essentiel
est le gain qui sera retiré de son intervention et qui sera lié à son
efficacité, elle-même liée à sa compétence et à son expérience.
Comment le maîtriser ?
Il y aura bien entendu le contrat, mais l’essentiel est de
rester en contact quasi continu avec le Consultant. On aura bien sûr également les
retours du terrain, positifs ou négatifs. Les oppositions ne sont pas forcément
graves car tout changement en crée. Mais il faut savoir ce que veut faire le
consultant et pouvoir influer immédiatement si cela est inadéquat.
De toute façon, l'entreprise a l’arme fatale, le financement
de la prestation qui peut s’arrêter instantanément.
Un conseil : choisir un consultant qui fait un bon
diagnostic initial complet. Se méfier de celui qui part bille en tête, sans
avoir tous les éléments de jugement : rentabilité et aspects financiers,
état d’esprit du personnel, historique, nature, exigences et appréciations de
la clientèle, stratégie de la direction, actionnariat... Tout est bien sûr lié
dans une entreprise.
Dans ces conditions, le recours à un consultant peut être une
bonne méthode pour sortir du train-train et de ses ennuis quotidiens.
Un peu d’air extérieur fait souvent bien du bien...
Christian DOUCET
Christian DOUCET
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